Extraits de témoignages
TRAITEMENT ET CONDITIONS DE DETENTIONS
ALBERT, camerounais ,28 Ans, membre de l’ARACEM
INSALAH
Le commissaire en place était réputé pour sa maltraitance. Tous les migrants qu’on acheminaient vers ce lieu savaient qu’une fois le pied à terre, recevraient une bastonnade de bienvenue. Le vieux comme l’appelaient les migrants rejetait à chaque fois qu’il savait que les migrants avaient toujours de l’argent sur eux. De ce fait, nous privant de rations journalière, il avait ouvert une boutique dans l’enceinte de la cellule de refoulement gérée par un policier .Donc pour ce nourrir durant tout le séjour dans cette cellule, il fallait acheter à la boutique ou alors rester affamé. On réussissait à ne pas en mourir parce qu’il y avait la solidarité entre nous.
ABUS DE LA POLICE
GEORGES, centrafricain, 26 Ans, membre de l’ARACEM
TAMANRASSET
Parfois le jour, les policiers entraient dans la cellule ,franchement on ne savait le pourquoi .Quand ils ressortaient ,deux ou trois heures de temps après revenaient très nombreux ,armés de matraques ,ils bastonnaient ,fouillaient tous les sacs , et emportaient avec eux bijoux ,argent ,portables ,et parfois passeports .
DESCRIPTION DE TINZAWATIN
ABDOULAYE, Tchadien ,28 Ans, membre de l’ARACEM
Frontière Algéro-Malienne, situé en plein désert, ou vivent deus groupes de personnes bien distinctes. Un premier groupe composé d’algériens vivant dans une grande cité électrifié, avec de l’eau potable, bref disposant des conditions nécessaires pour mieux se sentir dans sa peau.
De l’autre coté ,vit un deuxième groupe composé des migrants refoulés camerounais ,congolais ,tchadiens ,centrafricains ,maliens ,libériens ,nigérians ,Bangladesh, etc.…….les tempêtes de sable y surviennent à chaque cinq minutes ,on touche à peine le soleil de la main, les pluies sont inexistantes ,bref c’est l’enfer.