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A.R.A.C.E.M
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21 mars 2008

Opération Retour volontaire des membres de l'Aracem dans leurs pays d'origine

Résumé du projet :

La majorité des migrants arrêtés dans les pays du Maghreb sont reconduits aux frontières du Mali dans les conditions dramatiques. Ils sont dépossédés de tous leurs biens et déposés à Tinzawatin ou à Gogui dans le désert du Sahara.

Les survivants de ces refoulements qui parviennent à atteindre Bamako (excepté les Maliens qui vont en famille) se retrouvent dans la rue, sans papiers et sans revenus, livrés à eux même, ils vivent dans les gares routières, les marchés et dans les quartiers périphériques ou certains s’entassent à 10 ou 15 dans les chambres de

4 m²

.Ces refoulés n’ont aucun moyens de survie. Conscients de leur situation les migrants bloqués, manifestent le besoin "urgent" de retourner.

La majorité des migrants refoulés au Mali en situation difficile sont des ressortissants Camerounais et Congolais, c’est pour quoi l’Association des Initiatives de Développement (AIDE) et l’Association des Refoulés d’Afrique Centrale au Mali (ARACEM) ont décidés d’intervenir pour organiser le retour volontaire de soixante dix (70) Camerounais et congolais dans leurs pays d’origine.

Objectifs :

-          favoriser le retour de 70 migrants Congolais et Camerounais bloqués au Mali.

-          Eviter à 70 migrants refoulés de se retrouver en situation de criminalité pour assurer leur survie.

-          Permettre à 70 migrants en situation d’échec, de retrouver chez eux la confiance pour se reconstruire et, porter un message de sensibilisation sur les réalités de l’immigration clandestine vers l’Europe.

Résultats attendus :

-          70 migrants refoulés bloqués au Mali retrouvent leur pays d’origine.

-          Dans leurs pays d’origine, ils sont en meilleure situation d’accueil, de réinsertion socio-économique, en milieu familial, les migrants ne sont pas en situation de criminalité pour assurer leur survie.

-          Dans leurs pays d’origine, en milieu familial, les migrants reprennent confiance, ils se reconstruisent à partir de l’échec de leur projet de migration. Des migrants au retour dans leur pays sont porteurs de messages de l’immigration clandestine vers l’Europe.

Zone d’intervention :

-          Ville de Bamako et banlieues

-          Durée de l’opération 4 mois

Période d’exécution :

-          Dès acquisition du financement

Contexte/justification

Les réalités de la migration irrégulière vers l’Europe sont-elles que les migrants se retrouvent déconcertés en parcours, au delà des risques et danger physiques, des conditionnalités de vie, les migrants sont confrontés aux arrestations, emprisonnements, et reconductions systématiques aux frontières de passages. Ceux qui parviennent à survivre sont bloqués dans les centres urbains, ne vivant que de la générosité de leurs connaissances.

Actuellement la ville de Bamako abrite des milliers de migrants subsahariens refoulés des pays du Maghreb. Ces survivants vivent des situations d’extrême précarité et, souhaitent retourner dans leurs pays quelques soit les moyens.

L’opération retour volontaire au pays d’origine est une réponse aux besoins de plusieurs dizaines de migrants qui veulent retourner dans leurs pays pour sortir de l’échec de leur projet de migration et, se reconstruire un avenir chez eux dans leurs pays.

L’opération retour volontaire est certes une action humanitaire, cependant elle revêt également un caractère de sensibilisation. Le retour volontaire d’un migrant au pays d’origine est une action de sensibilisation pratique sur les réalités de l’immigration, le migrant retourné au pays est en soi (lui-même) l’expression de risques et dangers encourus dans le parcours clandestin.

Stratégie d’intervention :

1-   Mise en place de la cellule d’écoute et d’organisation du voyage

2-   Localisation, indentification des candidats au départ.

3-   Ouverture d’un registre de migrants identifiés.

L’équipe opérationnelle :

-          Deux agents de terrain : chargés de la localisation, identification et de

l’écoute des migrants.   

-          Un superviseur : il coordonne les activités, il est le responsable du voyage et de la gestion administrative et financière de ce projet.

Activités :

            1º) – Localisation et identification :

            Situer les lieux, points de regroupements, quartiers périphériques ou

            se trouvent les Camerounais et Congolais.   

                 Identifier les candidats au départ, l’accompagner ou lui faire indiquer

                    La cellule d’écoute.           

           2º) – Ecoute :

                    L’écoute du migrant, son témoignage, son enregistrement au

                    répertoire                

           3º) - Organisation du voyage retour :

           programmation, organisation technique, démarches administratives

       pour les groupes de voyage.

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