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A.R.A.C.E.M
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21 mars 2008

Extrait 3

EXTRAIT 3

CONDITIONS D’ARRESTATION

MPENZA, Congolais 32 Ans, membre de l’ARACEM

CASABLANCA

J’étais à Casablanca depuis presque un an déjà, six mois plutôt, ayant déposé une demande d’asile au HCR, j’ai reçu un récépissé de demande d’asile après étude de mon dossier. Jusqu’ici j’avais eu la chance de n’avoir jamais été interpellé.un jour en sortant de la mosquée, trois policiers marocains m’interpellent, les ayant montré la photocopie certifiée conforme de mon certificat du HCR, ils l’ont déchiré en disant qu’il était faux, et j’ai été conduit aussitôt au commissariat.

ABUS DE

LA POLICE

OLIVIER  Camerounais ,19 Ans, membre de l’ARACEM

NIGER (ARLIT)

Arrivé à l’agence AIR transport d’ARLIT en provenance de NIAMEY, deux policiers nous abordent et aussitôt nous sommes conduits au poste de police. Après avoir parlé longtemps avec un Monsieur à travers la fenêtre de notre cellule, l’ayant fait comprendre que nous ne disposions pas d’argent, notre cellule fut ouverte et avons été conduits à l’arrière du bâtiment du commissariat, brutalisés, fouillés, ainsi que nos sacs, ils ont pris les 140.000 FCFA que nous avions .après ils nous ont mis 40.000 FCFA nous disant que la somme prise était le payement de droit de passage sur le sol nigérien.

TRAITEMENT EN PRISON ET CONDITIONS DÉTENTIVES

ALAIN, Tchadien 25 Ans, membre de l’ARACEM

TETOUAN

Attrapés après tentative échoué du coté de CEUTA, avant mon refoulement à OUJDA,j’ai eu l’honneur de passer quatre nuits à TETOUAN dans une maison abandonnée qui sert de commissariat non officiel ou encore de lieu de package de migrants arrêtés à CEUTA. Entassés tous dans une chambre de presque

6 m2

, à chaque fois au moins trois fois par jour, les policiers entraient avec des matraques et sans vraiment savoir pourquoi, ils se mettaient à bastonner tout le monde. Nous les hommes, essayions parfois de nous recroqueviller sur les femmes et enfants toujours est-il qu’ils recevaient des coups de matraques. Plus on se débattait, aussi longtemps durait cette séance.

Nous avions droit à une pause urine par jour et à une baguette de pain et de l’eau chaque soir.

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